"Moment de Solitude Jusqu'au prochain crépuscule, le soleil est mort. Dans la pénombre gît un être de chair et de sang Dans les méandres de son esprit, il ressasse de sombres souvenirs. Il songe à demain, ne sachant pas si la lumière refera surface. Soudain, il ressent la pression d'un étau sur sa boîte crânienne Ses tempes répercutent les échos de son cœur avec ardeur Son cœur semble accélérer ou ralentir, lui-même l'ignore Un voile sombre couvre son corps et son âme, aucune lumière ne la traversera de nouveau. Dans son ultime désespoir, il se souvient. Il se souvient maintenant que la vie a une fin. Sa fierté reprend le pas, Une nouvelle puissance émerge en lui, Jetant le voile avec dédain, il se relève droit et fier en levant son majeur devant la Vie. Sa réponse est donnée, La bataille ne fait que commencer. Tel un phénix, il renaît, Car il sera surhomme ou ne sera pas. A ceux qui ont connu l'Angoisse."
"Anxiété, agonie, douce mélancolie... Insatisfaction perpétuelle, désarroi constant. Je contemple dans ce miroir ma probable folie, Pourquoi ne connais-je pas ce sentiment d'autosatisfaction, que je convoite tant. Amoché, éreinté, je ressens ce poids, l'étreinte de la vie. Ma poitrine se sert une énième fois, Je repense une nouvelle fois à mon passé, Je torture mon esprit tel un masochiste suicidaire se tailladerait le bras, Mes songes font ressortir mes hontes, des souvenirs dont je suis le seul à ne pas oublié, Je me demande si finalement, je n'apprécie pas tout simplement cela. Ronger de nouveau par ma non avancée, je ressens la culpabilité, Au final, je sais très bien pourquoi je n'ai pas la foi. Je me compare au monde et d'un coup, ma fierté reviens, Un sentiment de supériorité s'immisce un cours instant Car j'observe mes misérables congénères avec dédain, Et me rappelle à quel point, pitoyable est l'humain. J'enfile un châle noir sur mon visage, Pour me cacher, pour reprendre mon souffle en dehors de cette vie, Pour oublier l'histoire de l'Humanité à travers les âges. De cette race que je hais, qui nourrit ma misanthropie, Car je sais très bien pourquoi je me hais, C'est avant tout une rancœur contre l'Humanité."
Pierre
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